QUICK, une affaire qui pourrait bien rester en travers de la gorge de Nicolas Sarkozy
Tout le monde connaît maintenant la polémique autour de la décision de Quick de proposer des produits halal dans ses restaurants. Cette mesure déjà appliquée dans quelques restaurants fait pour l'instant l'objet d'une étude de la part de la direction du groupe qui rentra ses conclusion en septembre.
Ce qu'on sait peut être moins c'est que Quick pourrait se retrouver au cœur d'une autre polémique moins médiatique celle la. Cette société détenue depuis décembre 2006 par une filiale de la Caisse des dépôts et consignation, donc l'état français, a été cédée au prix de 754 millions d'euros par Albert Frère (le baron) richissime milliardaire et homme d'affaire belge proche de Nicolas Sarkosy. C'est là que le bas blesse car cette société aurait été surévaluée et aurait permis au "groupe Frère" d'empocher 150 millions d'euros sur le dos de l'état français.
C'est ce qu'affirme Jean-François Kuhn un homme d'affaire lorrain qui a déposé plainte en France. Cette première plainte a été rapidement classée sans suite par la justice française, ce qui à amené Mr Kuhn à saisir les tribunaux belges. Le procureur de Charleroi s'est joint a la plainte déposée en rajoutant les chefs d'accusation de faux et usage de faux, faux bilans et infractions au code des sociétés.
Dans cette affaire, Quick a porté plainte pour diffamation contre Mr Kunh. La société a été déboutée en appel de sa plainte et son pourvoi en cassation n'a pas été accepté. Un nouveau proçès est prévu en France pour début janvier 2011.
Cette autre affaire Quick pourrait également avoir des répercutions entre autre sur la fusion de Suez et de GDF dans laquelle le milliardaire belge est également partie prenante.
Mr Kunh estime que le "groupe Frère" aurait ainsi perçu 1,25 milliard d'euros d'argent public français.
Très peu médiatisée en France cette affaire est pourtant suivie par certains parlementaires français comme le sénateur socialiste Martial Bourquin qui a demandé des compte a la ministre de l'économie christine Lagarde.
si l'on en crois paul Eluard " Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous", alors?